1 Négocier « un par un » les États admissibles à la GPA
Comme on pouvait s’y attendre, la restriction de l’accès de la GPA hors Québec (maintenant limité aux provinces canadiennes) déplaît au marché et aux bénéficiaires de cette pratique.
Ainsi la Coalition des familles LGBT+ qui avait indiqué dans son mémoire [Note 2] s’opposer radicalement à l’accès à la GPA internationale réagissait à l’annonce du ministre en commentant qu’il serait « éventuellement opportun » d’étudier la possibilité d’avoir accès à des mères porteuses aux États-Unis, étant donné la « proximité avec le Québec ».
La GPA aux États-Unis est pourtant loin d’être éthique pour peu que l’on prête oreille aux témoignages de certaines mères porteuses états-uniennes. Étrangement, les objections morales des groupes d’intérêts se modulent en fonction de la proximité d’États qui contreviennent à leurs propres principes.
Ce reportage français en fait état ici:
[Note 2] Mona Greenbaum, directrice générale, Coalition des familles LGBT+ 29 mars 2023 :« Une réforme du droit familial à l’image des familles contemporaines centrée sur le bien-être des enfants » Mémoire présenté dans le cadre des consultations sur le Projet de loi 12, page 10.
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