M. Auclair

Julian Auclair

M. Auclair a 31 ans.  Il est en couple avec Kristen Blake et il est aussi issu d’une famille reconstituée (les parents se sont séparés alors qu’il avait 6 mois).  Il est mécanicien de moto.

Situation d’emploi :

Il a déclaré avoir dû mettre fin à son emploi lorsque Mme Blake, quand sa nouvelle conjointe a atteint son dernier mois de grossesse en décembre 2020 afin de pouvoir l'aider, car elle souffrait de nausées.  Son employeur n'était pas disposé à collaborer avec lui pour lui permettre de prendre un congé.  Il a mis fin à son emploi.

Il a reçu des prestations d'assurance-emploi pendant trois mois et n'a plus travaillé à partir de la naissance d'Isabelle, le 6 janvier 2021 jusqu'en mars 2021.  Par la suite, il a trouvé un emploi chez Cameron Cycle près de Peterborough, en Ontario, de mars 2021 jusqu'au déménagement du couple à Thorold, en Ontario, le 15 septembre 2021 pour se rapprocher de leur fille Isabelle. Il travaille présentement à Clare’s Cycle and Sports

Situation amoureuse et familiale

Avant sa relation actuelle avec Mme Blake, M. Auclair a eu une relation avec Heather Sullivan rencontrée à l’automne 2018.  Mme Sullivan et M. Auclair n’ont jamais habité ensemble mais Mme Sullivan est devenue enceinte de M. Auclair 3 mois après leur rencontre. Ils se sont séparés peu de temps après.

 

M. Auclair a indiqué qu'il n'était pas en bons termes avec Mme Sullivan pendant sa grossesse et qu'il n'était pas au courant qu'elle avait accouché le 16 août 2019 d’un petit garçon nommé Aaron (2 ½ ans environ au moment de l’audition du jugement).  C'est le père de Mme Sullivan qui l'a appelé après l'accouchement pour l’informer de la naissance de son fils.

 

Les informations fournies par Mme Sullivan et d’autres intervenants démontrent que M. Auclair s’est très peu investi dans sa relation avec son fils, autant financièrement qu’au niveau de ses responsabilités parentales et relationnelles (son dernier contact avec son fils remonte à mars 2020).  Il a payé une pension alimentaire pendant environ les 6 premiers mois de la vie de son fils et a cessé pendant la covid-9 car il n’avait « pas accès à son fils » (sic).

 

L’avocate de M. Auclair a envoyé à Mme Sullivan une lettre datée du 18 janvier 2022 lui demandant la preuve qu'elle avait identifié M. Auclair comme étant le père d'Aaron sur son acte de naissance. À défaut de quoi, la lettre indiquait que M. Auclair demandait un test de paternité.

 

Mme Sullivan a répondu que le père de M. Auclair avait déjà proposé un test de paternité fin 2019, et qu’elle avait accepté.  Cependant, ni M. Auclair ni le père de celui-ci n'ont jamais entrepris de démarches en ce sens. Depuis, M. Auclair a demandé à plusieurs reprises à passer du temps avec Aaron et des visites ont été organisées.  Mme Sullivan a de nouveau accepté un test de paternité.

 

Au cours du contre-interrogatoire de M. Auclair, celui-ci a confirmé qu'il avait refusé de passer du temps virtuel ou supervisé avec Aaron, car il estimait que ce temps n'était pas significatif.

 

M. Auclair n'a pris aucune mesure avant que la poursuite actuelle ne soit engagée pour obtenir un droit de visite pour son fils.  Il avait une approche de laissez-faire à ce sujet et ne semblait pas comprendre qu'il avait une obligation continue de payer une pension alimentaire pour son fils.  Lorsqu'on lui a proposé un plan transitoire pour reprendre contact avec son fils, il a malheureusement choisi de ne pas le faire.

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