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Cette section réunit nos suggestions  "coup de coeur" des publications en français sur la maternité de substitution. 

 

 

 

 

Le corps en trop - Un collectif
 
Ventres à louer - Un collectif CIAMS
 
La maternité dérobée - Maria de Koninck
 
Les marchés de la maternité - Segalen/Athea
GPA le grand bluff - Céline Ravel-Dumas
 
Le corps en miette - Sylviane Agacinski
 
L'Être et la marchandise - Kajsa Ekis Eckman
 
Où es-tu maman ? - Olivia Maurel
Abandon sur ordonnance - Marie-Claire Busnel
 
La gestation pour Autrui - Muriel Fabre-Magnan
 
Le magasin des enfants - Jacques Testart et Al
 
Bébés à vendre - Eliette Abécassis
La reproduction artificielle de l'humain - Alexis Escudero
 
Les enfants de la machine - Collectif
 
 
 
 
présentoir
 
Eggonomics
 
Towards Abolition
 
A human rights violation
Being and being bought - Kajsa Ekis Ekman
 
Surrogacy is not liberty. It is a crime. Women will not settle for junk liberty. We want real freedom – the substance, not just the appearance. We want real nourishment for our spirits. We want human dignity. We want it for all of us. We want it for women in Thailand and Bangladesh and Mexico as well as for the women who have not yet been born. —Gena Corea
In this eloquent and blistering rejection of surrogacy, a range of international activists and experts in the field outline the fundamental human rights abuses that occur when surrogacy is legalised and reject neoliberal notions that the commodification of women’s bodies can ever be about the ‘choices’ women make.
Yoshie Yanagihara shows how feminist ideas have been twisted to extend men’s freedom and their rights to access surrogacy. Catherine Lynch rails against surrogacy as the creation of babies for the express purpose of removal from their mothers, outlining the tragic outcomes for adopted people. Phyllis Chesler argues that commercial surrogacy is matricidal, “slicing and dicing biological motherhood” into egg donor, ‘gestational’ mother and adoptive mother. Melissa Farley debunks the myth of ‘choice’ in surrogacy, arguing that in a male-dominated and racist system, the exploitative sale of women in surrogacy, like in prostitution, is inherently harmful —rich women do not make the choice to become surrogates or prostitutes.
Other contributors to this book, which is published in conjunction with the International Coalition for the Abolition of Surrogate Motherhood, are Gena Corea, Renate Klein, Gary Powell, Rita Banerji, Marie-Josèphe Devillers, Laura Isabel Gómez García, Alexandra Clément-Saby, Taina Bien-Aimé, Silvia Guerini, Laura Nuño Gómez and Eva Maria Bachinger.
What happens when people are reduced to products? By pulling back the clinical curtain on the multi-billion-dollar per year global egg industry, that is the central question Eggonomics seeks to address. Tracing the emotional and physical journeys egg donors embark upon as suppliers of valuable commodities, this book reveals uncomfortable realities at the heart of the industry. Donors — and the eggs they provide — are absolutely essential to helping others create the families of their dreams. But not all clinics treat their donors as well as their paying patients, and many donors suffer as a result. Technological innovations allow the egg donation industry to expand, fueling the private equity incursion into fertility medicine, turning once-private clinics into highly profitable, multinational conglomerates. Drawing upon international anthropological fieldwork, Eggonomics reveals the clinical spaces where egg donor’s bodies are tested, prodded, and poked for ever-increasing sums of profit, eugenic forces drive donor selection, and the unrelenting pressures of global capitalism threaten medicine’s prime directive of ‘do no harm.’ Timely, meticulously researched, and written with surgical precision, Eggonomics is a crucial read for researchers, medical professionals, policymakers, and anyone considering becoming or using an egg donor.
Ce livre est un témoignage pour l'histoire. Olivia Maurel, née dans une famille privilégiée, passe son enfance et son adolescence entre la France et l'Amérique. Petite fille anxieuse, elle est marquée par la peur de l'abandon permanente et des relations distantes avec ses parents. Perdue, elle tombe dans l'alcool et subit des expériences violentes et traumatisantes. En mûrissant, elle comprend qu'elle est issue d'une gestation pour autrui, ou GPA. Une véritable quête commence alors à la recherche de ses origines, et de sa mère. Elle découvre, derrière la vitrine rose et bleue des cliniques spécialisées, la réalité d'un univers mercantile, sans frontière, sans foi ni loi, qui profite du désespoir et des espérances des couples en désir d'enfants. Elle dénonce l'exploitation des mères porteuses. Elle nous dévoile les contrats cyniques que l'on fait signer à des femmes précaires ou fragiles, au péril de leur santé (ou pire) et qui font des enfants des marchandises, achetés « sur catalogue ». Vendue à la naissance, Olivia Maurel livre ici un témoignage bouleversant. Elle est la première personne née de mère porteuse qui, face à cette nouvelle traite humaine, lance un appel à l'abolition universelle de la GPA.
Jamais comme en ce début de XXIe siècle le corps des femmes n’a été soumis à une telle exploitation. Le commerce du sexe est l’un des secteurs les plus lucratifs de l’économie mondiale. La maternité de substitution, des femmes portant des enfants pour autrui en échange d’un paiement, est désormais une activité économique considérable. En Inde seulement, elle rapporte plus de 400 millions de dollars par année. Aujourd’hui, plusieurs justifient que le corps des femmes soit transformé en une marchandise sexuelle ou maternelle. D’un côté, on exige la décriminalisation ou la réglementation de la prostitution au nom du "travail du sexe". De l’autre, plusieurs États légalisent la maternité de substitution. Pourtant, on nous assure qu’il n’est question ici que de la promotion des droits des femmes. Elle ne serait en aucune façon une victime, mais bien une personne active sachant quels sont ses véritables intérêts. En fait, la prostitution et la maternité de substitution ne seraient que des activités "compensatoires pour du travail féminin non rémunéré". Incarnation spectaculaire de l’aliénation et de la chosification, l’actuelle marchandisation du corps des femmes est saisie par Kajsa Ekis Ekman non seulement en tant qu’instrumentalisation des unes au profit des autres, mais également dans sa dimension subjective, entre autres le phénomène de dissociation de soi. Ce livre, qui s’appuie sur une documentation riche et vivante, est une contribution capitale à la compréhension de la dynamique actuelle des formes renouvelées de l’oppression des femmes et déconstruit les discours les légitimant.
"Le baby business cherche partout des ventres à louer. La propagande en faveur de la GPA ne saurait masquer la violence d'une telle pratique. Au nom de la dignité de la personne humaine, ce livre appelle à résister."
Une femme généreuse et compréhensive remettant tout sourire un enfant à un couple infertile qui l'a toujours attendu. Comment ne pas être ému devant cette vision du bonheur ? D'autant que les partisans de la gestation pour autrui se réclament de principes qui définissent notre société : liberté-égalité-solidarité. Mais qu'en est-il exactement ? Au terme d'une enquête rigoureuse qui convoque acteurs de la GPA, journalistes du monde entier, sociologues, philosophes, historiens et psychologues, GPA, le Grand Bluff met en lumière les vérités dérangeantes occultées dans le débat public, qui se résume bien souvent à distinguer une GPA commerciale d'une GPA prétendument « éthique ». Un essai coup de poing, sans concession, qui dénonce un scandale éthique et les velléités de légalisation qui menacent la France, où les couples sont de plus en plus nombreux à se tourner vers l'étranger pour recourir à une GPA. Et qui met au jour la réalité d'une pratique qui ébranle profondément les principes qui constituent le coeur même de notre société.
Contre la gestation pour autrui pourrait être le sous-titre de cet ouvrage qui prend position contre une pratique sociale trop souvent justifiée au nom du désir d’enfant. Au cours du demi-siècle écoulé, de prodigieux progrès biologiques ont permis de mettre au monde des enfants qui viennent combler un désir au demeurant légitime de paternité et de maternité, mais ils ont engendré de nombreuses dérives dont celle qu’on désigne par le sigle GPA. Au nom de la primauté du droit subjectif, de puissants lobbies se font entendre pour que la France lève l’interdiction de cette pratique. Cet ouvrage révèle l’envers de l’image du couple souriant tenant son bébé dans les bras. Il expose l’histoire de la pratique et les risques de toute nature que courent les femmes contraintes par leur situation familiale et financière d’abandonner un enfant qui est pourtant le leur. Cette violence inouïe à leur égard, comme à celui des enfants, est ici explorée dans ses multiples dimensions sociale, médicale, juridique, philosophique, psychologique. Tel est le propos de cet ouvrage engagé pour le respect des femmes prises dans les filets des marchés de la maternité.
Depuis la première fécondation in vitro, en 1976, les nouvelles technologies de reproduction ont continué de bouleverser les pratiques médicales. Maintenant, il est même possible de faire appel à une tierce personne pour se reproduire. Le recours aux mères porteuses est-il un progrès scientifique duquel il faut se réjouir, ou une régression sur les plans social et éthique? Quelles sont les conséquences d'une telle pratique sur l'expérience de la maternité et sur les droits humains? Sa légitimation et son éventuelle commercialisation ne sont-elles pas des étapes qui requièrent un débat large et éclairé? Maria De Koninck plaide pour que le bien-être de l'enfant à naître soit mis au coeur de ce débat.
Si l'idéologie ultralibérale considère la vente de leurs capacités de reproduction comme un droit des femmes, les contributions réunies montrent qu'il s'agit plutôt d'une déshumanisation relevant du néopatriarcat. La diversité des approches, théorique, historique, politique et scientifique, permet une appréhension critique globale et approfondie de la GPA.
Le corps en trop : Fabrizio Vecoli, Le corps des moines; Dominique Lepage et Raphaël Arteau McNeil, Le corps à l'ère de l'intellligence artificielle. Entrevue avec Dave Anctil; Raphaël Arteau McNeil Le sourire de Platon ou le corps en trois citations; Dominique Lepage, Sport sans conscience n'est que fuite de l'âme; Ghislaine Gendron et Clémence Trilling, La grossesse pour autrui; du corps libre au corps contraint; François Dugré et Nadia El-Mabrouk, l'identité de genre à corps perdu. Sous peine d'être ignorant - Nicolas Bourdon, Cher Tchekhov Chronique de la fin d'un monde - Daniel Tanguay, Une oraison funèbre à X. Contributions libres - Pierrette Beaudoin, En Cisjordanie, en compagnie des écrivains Raja Shehadeh et Assaf Gavron; Elyane Borowskim Les paradoxes du capitalisme identitaire; Vincent Vallée Les petites ficelles du Canada; Arnaud Bernadet, l'Énigme politique d'une murale. Testament, de Denys Arcand
"Dans le débat souvent passionnel qui a opposé les partisans de la légalisation de la pratique des mères porteuses à ses détracteurs, il y eut un grand oublié : l'enfant à naître, porté par une femme dans le but de l'abandonner à la naissance. Nous savons aujourd'hui que les échanges entre la mère et l'enfant sont cruciaux tout au long de la grossesse, nous savons que le seul repère de l'enfant à la naissance est la mère qui l'a porté et que l'abandon laisse des traces, souvent douloureuses. Il est de notre responsabilité, nous, professionnels confrontés à ces souffrances comme à celle du couple face à la stérilité, de nous opposer à ce choix de société et de nous en expliquer."
La gestation pour autrui est pratiquée depuis plusieurs années dans quelques pays. Ce livre décrit la réalité de sa mise en œuvre, en particulier en droit américain. Il donne à voir l’étendue de l’emprise consentie par la mère porteuse sur son corps et sa vie intime, les droits et libertés fondamentales auxquels elle renonce au profit du couple commanditaire, la modification juridique de la notion de filiation à laquelle elle conduit, ou encore les nouveaux rapports de classe qu’elle introduit. Établi à partir de cas très concrets, le tableau ainsi dessiné permet à chacun de regarder la réalité en face et de se faire sa propre opinion. On ne pourra pas dire qu’on ne savait pas.
J. Testard réunit des spécialistes : médecins, sociologues, psychanalystes et juristes, pour que soit posé dans toute sa dimension le problème des procréations médicalement assistées. Aucun des auteurs ne demande l'abolition de la procréation artificielle, mais tous souhaitent que soit définis son territoire et ses modalités.
Enquêter sur la gestation pour autrui, c'est s'interroger non seulement sur un phénomène majeur de notre civilisation mais aussi sur l'avenir de l'humanité tout entière.Aux quatre coins de la planète se développent des milliers de centres de fertilité et de reproduction qui proposent la GPA à des parents en désir d'enfant. Éliette Abécassis dénonce ici toutes les implications et les dérives de cette pratique hypercapitaliste.« L'être humain ne saurait être cédé, vendu ou échangé. Faire de la grossesse et de l'accouchement un service rémunéré est la plus formidable violence faite aux femmes depuis l'époque de l'esclavage.
A. Escudero combat la pratique de la procréation médicalement assistée, qu'il perçoit comme une avancée supplémentaire vers l'eugénisme et la marchandisation du vivant. Se tenant en dehors de la polémique autour de l'égalité des droits pour les homosexuels, il appelle à lutter contre cette intervention médicale
Un jour, les femmes n’enfanteront plus. Leurs cellules et celles des hommes seront soigneusement produites, sélectionnées puis traitées en laboratoire en vue de la fabrication industrielle d’êtres humains. Améliorés, sur mesure, sans défauts génétiques. De la science-fiction ? En réalité, cet avenir d’où l’enfantement aurait disparu, ce futur où les enfants ne seraient plus le fruit du hasard biologique mais celui d’un système technologique finement paramétré, est déjà parmi nous, en puissance. Petit à petit, par ses avancées dans le domaine des technologies de la reproduction (de l’insémination artificielle à l’ectogenèse, en passant par la fécondation in vitro et la congélation d’ovaires) et au prétexte fallacieux de libérer les femmes, la technoscience nous y conduit. Après avoir pris le contrôle des sols et celui des corps travailleurs dans le but d’accroître toujours plus son emprise, l’industrialisme, dans la poursuite de son geste totalitaire, s’affaire depuis plusieurs décennies à prendre le contrôle du vivant.
In Surrogacy: A Human Rights Violation Renate Klein details her objections to surrogacy by examining the short- and long-term harms done to the so-called surrogate mothers, egg providers and the female partner in a heterosexual commissioning couple. Klein also looks at the rights of children and compares surrogacy to (forced) adoption practices. She concludes that surrogacy, whether so-called altruistic or commercial can never be ethical and outlines forms of resistance to Stop Surrogacy.
In 1998, Sweden passed ground-breaking legislation that criminalized the purchase of sexual services which sought to curb demand and support women to exiting the sex industry. Grounded in the reality of the violence and abuse inherent in prostitution – and reeling from the death of a friend to prostitution in Spain – Kajsa Ekis Ekman exposes the many lies in the ‘sex work’ scenario: Trade unions aren’t trade unions. Groups for prostituted women are simultaneously groups for brothel owners. And prostitution is always presented as a characteristic of the woman. The men who buy sex are left out. Drawing on Marxist and feminist analysis, Ekis Ekman argues that the Self is split from the body which makes it possible to sell your body without selling yourself. The body become sex. Sex becomes a service. The story of the sex worker says: the Split Self is not only possible, it is ideal. Turning to the practice of surrogate motherhood, Kajsa Ekis Ekman identifies the same components: that the woman is neither connected to her own body nor to the child she grows in her body and gives birth to. Surrogacy becomes an extended form of prostitution. In this capitalist creation story, the parent is the one who pays. The product sold is not sex but a baby. Ekis Ekman asks: why should this not be called baby trade? This brilliant exposé is written with a razor sharp intellect and disarming wit and will make us look at prostitution and surrogacy and the parallels between them in a new way.
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