"Depuis des millénaires, dans les sociétés patriarcales, les femmes accouchent au risque de leur santé et de leur vie pour donner des enfants aux hommes. Avec l’accès à la contraception et à l’IVG, elles ont enfin obtenu la capacité et la liberté de gérer leur propre fécondité et de s’abstraire de l’assignation à la reproduction. Avec la GPA revient, orchestré par un marché lucratif, l’utilisation des femmes à des fins procréatives, non pour leur propre projet parental, mais pour celui de tierces personnes.1"
1 Berta O. Garcia, Ana-Luana Stoicea Deram, Marie-Josèphe Devillers Co-présidentes de la CIAMS, Coalition Internationale pour l’Abolition de la Maternité de Substitution.