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Le profil des mères porteuses en Ontario entre 2012 et 2021
Tous les graphiques sont issus des données publiées dans la recherche intitulée "Severe Maternal and Neonatal Morbidity Among Gestational Carriers" - 2024 Maria P. Velez, MD, PhD; Marina Ivanova, BSc; Jonas Shellenberger, MSc; Jessica Pudwell, MSc, MPH; et Joel G. Ray, MD, MSc. Cette recherche porte sur une cohorte de :
846124 naissances (uniques) issues de grossesses naturelles (sans assistance à la reproduction).
16807 naissances (uniques) avec fécondation in vitro (FIV) (pour soi-même).
806 grossesse pour autrui(GPA) avec naissances uniques et FIV non-autologue.
Profil économique
Les chercheurs ont distribué les revenus des mères en 5 classes (quintiles) de 1 à 5 sur l'axe horizontal. Le quintile 1 étant le plus faible revenu et le quintile 5, le revenu le plus élevé.
La recherche ne précise pas s'il s'agit d'un revenu familial ou d'un revenu individuel. Cependant, les chercheurs précisent : "qu'avant pondération, les "porteuses gestationnelles" sont plus susceptiblles d’avoir déjà eu des enfants, de résider dans une zone à faible revenu, et de présenter des taux plus élevés d’obésité et d’hypertension chronique (Table 1)." (notre traduction)
Profil social
Les chercheurs ont trouvé un taux d'obésité 2 fois plus élevé chez les mères porteuses que chez les mères ayant accouché sans assistance à la reproduction (17.6%) ou les mères ayant recours à des FIV (18.2%) pour elles-même. Cette condition les rend plus vulnérables à vivre des grossesses à risque, notamment à cause des risques d'hypertension et de diabète de grossesse.
