Marie-Pier et les jumeaux

 

La mère porteuse et la mère bénéficiaire sont enceintes de jumeaux.  Lesquels seront choisis par le couple bénéficiaire ?

 

 

 

 

 

 

 

  

Devenir mère porteuse

 

 

En 2012 l'émission "J.E" du groupe TVA au Québec, diffusait un reportage sur "Marie-Pier" une femme qui souhaitait devenir mère porteuse contre rémunération. 

 

En 2012 au Québec, les contrats de GPA étaient frappés de nullité absolue parce que jugés contraires à l'ordre public. De plus, la loi canadienne sur la procréation assistée de 2004 (LPA)  criminalisait (et criminalise encore) l'acte de rémunérer des femmes pour porter des enfants pour autrui.

 

Déjà mère de trois enfants, Marie-Pier ne cache pas à la journaliste que son projet est motivié par un intérêt financier.  Elle entreprend de chercher sur internet un couple intéressé à son offre de service et trouve assez rapidement.  Les deux parties s'entendent sur la somme de $35,000.00 pour qu'elle porte un enfant et abandonne ses droits de fililation.

 

 

 

 

  

"On met fin à l'entente"

 

Huit semaines après le début de la grossesse, Marie-Pier est informée par les parents d'intention, qu'ils avaient..."changé d'intention".  Le couple venait d'apprendre que la conjointe était enceinte de jumeaux. Ils ont avisé la mère porteuse qu'ils mettaient fin à leur entente, incluant les sommes promises.

 

La mère porteuse, dépourvue, a contacté l'émission J.E. qui en a fait un reportage.  Le reportage se terminait en disant qu'il fallait maintenant trouver des parents pour ses jumeaux.

 

Des jumeaux dont la naissance avait été organisée et négociée financièrement pour satisfaire les désirs de parents et les besoins de la mère porteuse.

 

Des jumeaux qui ont perdu leur père biologique, leur mère biologique, leur mère adoptive, et tous leurs autres frères et soeurs.