MYTHE :

La GPA est une entraide familiale


MYTHE # 1

La grossesse pour autrui est faussement perçue comme un geste de solidarité d’une femme envers une sœur ou une amie infertile.

 


Dans la majorité des arrangements de GPA (78%) les parties ne se connaissent pas et sont mises en relation par des agences intermédiaires qui les réfèrent à des avocats pour établir des contrats. Ces arrangements seront exécutés par des cliniques de fertilité et des banques d’ovocytes. 

 

Quelles sortes d'arrangements composent les  22% restant ?

 

Plusieurs des parents prospectifs qui ne recourent pas à des agences entrent en contact avec des mères porteuses via des réseaux sociaux comme ce compte Instagram ou ce compte Facebook.

 

Quelle proportion des 22% arrangements restant concernent des amies ou des membres de la même famille famille (GPA solidaire)?

 

Personne n'en sait rien.

 

 

Statistiques ontariennes

Selon ce sondage en ligne 184 mères porteuses (âge moyen au moment de la GPA : 32 ans, intervalle : 21-48 ans) ont répondu avoir participé à 287 arrangements de GPA.

 

Dans plus de trois quarts des situations, ces femmes ont fait affaire avec une agence (225 cas, 78,4 %).

 

La plupart des parents intentionnels étaient des couples hétérosexuels (158, 55,1 %), suivis par des couples homosexuels masculins (113, 39,4 %).

 

Plus d'un tiers de ces cas concernaient des non-résidents de 15 pays différents (n = 108, 37,6 %). Les deux principaux facteurs de satisfaction des mères porteuses étaient le fait d'être une mère porteuse pour des parents intentionnels nationaux (P < 0,05) et le fait d'avoir une grossesse viable (P < 0,005).

 

Les parties ont parfois recours à des institutions prêteuses et à des compagnies d’assurance. Tous ces intervenants constituent une industrie dont l’objectif est de générer des profits qui sont prévus atteindre mondialement $27 milliards en 2025. L’altruisme des femmes est le moteur de cette industrie.

 

Retour à la liste des nouvelles