MYTHE # 5
La loi québécoise encadrant la GPA a ouvert pour la société québécoise une nouvelle possibilité juridique permettant la disposition de certains enfants: ceux qui font l’objet d’un contrat avant leur conception.<
La loi québécoise encadrant la GPA a ouvert pour la société québécoise une nouvelle possibilité juridique permettant la disposition de certains enfants: ceux qui font l’objet d’un contrat avant leur conception.
La Tribune (Sherbrooke, QC) a publié un article intitulé : "Femmes porteuses: des couples otages d’une nouvelle loi encore trop floue" le 27 mai 2024.
La journaliste Karine Tremblay se demande si " on traite les enfants de façon différente en fonction du mode de procréation dont ils sont issus.». La réponse est oui, mais pas pour les raisons évoquées dans le texte.
Dans le livre Ventres à louer, une critique féministe de la GPA, la co-fondatrice de la Coalition internationale pour l’abolition de la maternité de substitution (Ciams), Ana-Luana Stoicea-Deram traduit en ces mots le traitement différencié des enfants issus d'une GPA:
Cette conséquence collective est rarement abordée et touche l’ensemble de la population. En quoi un "don" serait plus éthique qu’une “vente”?
La loi québécoise sur l'encadrement de la GPA est une rupture qui remet fondamentalement en cause le statut légal, anthropologique et social de la maternité et soulève de sérieuses préoccupations éthiques.